Ce qu’il est important de comprendre.
La mémoire unique du corps et de l’esprit
Les colères sont des pensées qui vont intégrer le corps. Toutes les pensées laissent des traces. En réalité il n’y a pas de réelle séparation entre le corps et l’esprit. Encore une fois, cette séparation est une illusion. En réalité, l’un ne peut fonctionner sans l’autre. Ils échangent en permanence des millions d’informations. Et tous les deux ont une mémoire qui est en réalité une mémoire commune. Et tu peux être sûr que ce que tu vois dans l’un existe dans l’autre.
La mémoire est toxique
Le corps comme l’esprit se souvient, garde des empreintes, des blessures, des cicatrices, mais aussi les beaux souvenirs que l’égo essaye à tout prix de revivre et nous dévie de notre vrai chemin. Cela nous empêche de découvrir et de vivre de nouvelles expériences enrichissantes et bénéfiques pour nous. L’égo accaparant notre focus et notre énergie pour tenter de vivre ce qu’il connait déjà et qui le rassure.
La mémoire des choses jugées belles ou fausses est donc un piège et un obstacle à ta réalisation, à ton bien-être et ton sentiment de paix.
Nous cachons des choses dans notre mémoire.
L’esprit comme le corps a besoin pour vivre de cacher certaines blessures. On oublie certains faits, certaines histoires qu’on ne veut plus et peut plus voir ou supporter, car elles nous empêchent de progresser dans nos existences. Mais caché ne veux pas dire disparaître ni même cicatriser.
La mémoire est un volcan qui sommeille
Une blessure cachée dans l’esprit, et donc aussi dans le corps est comme un volcan qui sommeille. Elle peut exploser à tout moment surtout si une étincelle (un événement) vient faire exploser la poche de gaz. C’est pour cela que nous vivons des crises, des dépressions, des déprimes, des colères, des tristesses que nous finirons à nouveau par cacher pour continuer de vivre plus tranquillement. Et cela jusqu’a ce qu’un nouveau stimuli vienne nous titiller et réveiller nos vieux démons.
La solution pour te libérer
On ne se libère que de ce que l’on connait.
Le problème, c’est que l’on ne peut pas se libérer de ce que l’on ne connaît pas. C’est logique. Il faut voir et connaître son ennemi pour le combattre.
Méditer pour libérer les mémoires toxiques
Aussi, lorsque tu médites, tu réveilles ton corps et ton esprit. Méditer c’est aller à la rencontre du corps et de l’esprit. Lorsque tu scannes ton corps et que tu t’y sens mal à l’aise, que cela te réveille de la colère, de la tristesse, tu peux être content et remercier. Car tu vois et tu sens. Accueille et contemple le temps qu’il faut et comprends que tout cela n’est pas là pour t’agresser, mais pour que tu te le laisses partir.
Accueillir pour laisser partir : comment ?
Ouvre tes bras, embrasse toutes les sensations sans rien faire de plus que de rester dans la confiance que tout cela se libère tout seul, car cela est vu. Ce n’est cette pas très agréable, mais faire ce choix de traverser le désagréable en sachant qu’il s’agit juste d’une mémoire est la seule solution à ta libération. C’est de la mémoire stagnante et nocive. Si tu la libères, tu la sens forcement passer. La confiance est ta protection. Sans confiance, tu risquerais de tombée dans le piège de croire à nouveau à ce que tu traverses et de relancer ainsi la machine.
Donc, libère-toi, mais surtout cultive en même temps ta confiance.
Et n’oublie pas que plus tu demanderas à voir la vérité tout en gardant le bon état d’esprit, plus tu te libéreras.