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Être malheureux en 7 leçons

mars 30

 mars 30

par PVQZ

Être malheureux, c’est facile

Être malheureux, c’est trop facile. J’ai énormément ri en écrivant cet article.

Il suffit de tout voir en noir et de vouloir le malheur de tout le monde. Il suffit d’être son pire ennemi et de penser que le monde est impossible à vivre. Il suffit de penser que le bonheur est inatteignable.

Voici 7 leçons qui fonctionnent si tu veux être malheureux dans ta vie.

1. Être malheureux, c’est décider d’être une victime.

Les gens heureux ont, soit de la chance, soit des capacités supérieures à la moyenne. Pour avoir un minimum de satisfaction dans ta vie en malheur, il te faut te considérer en dessous des autres, c’est-à-dire cultiver la croyance que les autres sont meilleurs que toi et ont plus de chances que toi.

Contrairement aux gens heureux, le malheureux doit penser qu’il est toujours la victime et le bouc émissaire de l’autre. Il est né sur terre pour être le souffre-douleur. C’est sa condition depuis sa naissance et il est né pour cela.

2. Savoir se plaindre est la principale qualité des gens malheureux.

Cela rejoint un peu le point numéro un de la victime. Mais être une victime silencieuse ne sert à rien. Il faut aussi en faire la publicité. Se rendre malheureux efficacement implique de le dire à tout le monde. À notre famille, à nos amis, au travail et surtout sur les réseaux sociaux. Enfin, sur les réseaux sociaux, on est toujours heureux, mais il faut toujours faire passer le message que c’est au prix de beaucoup d’efforts au vu de votre situation actuelle : environnement familial, travail, société, etc. Il faut toujours montrer que décidément , la vie n’est pas de notre côté.

3. Demander aux autres de changer pour nous

En général, être malheureux implique de ne jamais faire quoi que ce soit pour notre bonheur. Après tout, les gens heureux sont surement capables de comprendre que c’est à eux de nous rendre heureux ou heureuse. D’ailleurs, la personne malheureuse, généralement, pense que son cas est bien plus grave que n’importe qui d’autre. Atteindre le bonheur pour elle est quasiment impossible. Vivre heureux ou heureuse est en général bien plus accessible aux autres qui n’ont pas toutes les difficultés que la personne malheureuse a dans sa vie.

La personne malheureuse ne peut pas s’épanouir par elle-même. C’est pour cela qu’elle va demander à son partenaire de le faire pour elle. D’ailleurs pour se sentir bien, la personne malheureuse n’a pas d’autre solution que d’être ne couple, car seul, elle a besoin de quelqu’un d’autre pour l’aimer n’étant pas capable de s’aimer elle-même. Paradoxalement, la personne qui veut vraiment avoir de bonnes raisons d’être déprimé voir d’être en dépression, à tout intérêt à être célibataire. Car c’est l’assurance d’avoir une bonne raison de souffrir, de se plaindre et d’attirer la compassion d’un maximum de personnes.

4. Le malheureux critique tout

L’homme malheureux critique tout. À commencer par critiquer sa vie qui est la plus horrible, mais aussi celle des autres. Il critiquera aussi le système économique et social, ceux qui sont un peu trop actifs dans le monde. Généralement, toute initiative sera jugée et amendée d’un "je n’aurais pas fait comme cela" ou "ils n’ont pas fait de la bonne manière". L’insatisfait aura toujours un avis sur tout.

Il sera d’ailleurs paradoxalement de très bons conseils pour tout le monde. Même sur le bonheur qu’il ne connait pas lui-même. Atteindre le bonheur est pour lui possible pour tout le monde, sauf bien sûr pour lui. L’insatisfaction de l’être malheureux sera bien sûr incompréhensible quand il parlera des autres, mais tout à fait acceptable pour son cas particulier que personne d’ailleurs ne peut réellement comprendre. Pourquoi ? il suffit de lire le point numéro 5

5 : L’être malheureux est abandonné, seul et incompris

Celui qui veut vraiment se sentir mal doit cultiver la croyance qu’il est seul et abandonné de tous. Les autres sont ensemble et sans lui. Les autres ont une vie tandis que lui est tout seul et rejeté. Plus tu veux être malheureux, plus tu dois te sentir rejeté par un maximum de monde : ta femme ou ton mari, tes enfants, tes amis, tes collègues, mais aussi la société qui n’est définitivement pas adaptée à ta façon d’être, de vivre et de voir les choses.

Les autres peuvent vivre le bonheur et l’instant présent parce qu’ils n’ont pas autant de problèmes que toi. D’ailleurs tu les envies énormément et cela nous amène au point suivant.

6. Soit jaloux

Si tu veux vraiment souffrir et cultiver le malheur dans ta vie, tu dois comparer le plus souvent possible ta vie avec celle des autres. Et tu dois si possible remarquer les points positifs de la vie des autres et mettre l’accent sur les points négatifs concernant ta propre vie.

La jalousie est aussi un excellent moyen de faire baisser ta confiance en toi et ton estime de toi. L’objectif pour que cela fonctionne bien est de te mettre au maximum en dépendance affective vis-à-vis des autres. Tu dois totalement t’oublier et essayer de faire en sorte que ton bonheur dépende des autres, c’est-à-dire de ce qu’ils pensent de toi, de ce qu’ils font pour toi, mais aussi ce qu’ils ne font pas pour toi.

Généralement, le principe, c’est, comme on est malheureux, de demander aux autres de ne pas trop être heureux. Voir même si possible, d’être moins heureux que nous.

7. S’accrocher à ce que l’on connait

L’être malheureux s’il veut continuer de l’être ne doit n’y changer ses pensées ni ses croyances. Il ne doit jamais se remettre en question, car il a toujours raison ou presque. Il doit cependant demander aux autres de le faire, car même, s’il ne sait pas comment faire pour être heureux lui-même, il a toujours de grandes idées, conseils, mais aussi reproches pour les autres.

Si tu veux continuer à te sentir mal, tu ne dois surtout rien tenter de nouveau et fuir toutes les nouvelles opportunités ou suggestions qui pourraient se présenter à toi.

On ne sait jamais, il vaut mieux rester dans le connu, même si ça te rend malheureux et refuser l’inconnu qui pourrait, on ne sait jamais, te rendre plus heureux.

Conclusion

Tu le vois, être malheureux demande beaucoup de travail. C’est au quotidien qu’il faut cultiver cette façon d’être.

Maintenant, si tu t’es un peu reconnu dans cet article et que tu désires voir les choses autrement, je te conseille vivement de t’inscrire à mes emails privés.

Un email que j’envoie tous les jours et qui bien sûr est à l’opposé de ce que je viens d’écrire dans cet article. Enfin, tu verras si tu t’inscris.

prochain email demain matin à 9 h 00

Laurent Macha

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  1. merci pour tes mail quotidiens.cela m aide et me font changé de vision et de mentalité. mais il y a des moments dans la vie qui peuvent etre tres difficiles a traverser.le deuil la maladie,la grande vieillesse et ses invalidités, difficile de rester positif et de voir le bout du tunnel pour certaines personnes. pour l instand j ai pas traversé ces choses mais je vois des personnes autour de moi dans des situations similaires et c est tres dur de voir cela et je sais que chaque personne doit passer par ces moments tres douloureux de la vie,et comment je les traverserai je ne sais pas vraiment!ce n est pas la crise actuelle mon ennemi mais cette vieillesse et ses souffrances qui l accompagneront inevitablement…..a moins que je sombre differement bien avant que tout cela ne m'attrappe…on ne peut pas etre heureux tout le temps…. le temps est assassin.

  2. J’avais adoré le livre de Paul Watzlawick « Faites vous-mêmes votre malheur »! Du coup cette lettre m’y a fait penser avec grand plaisir! merci beaucoup!
    Prenez soin de vous!

  3. C’est vrai ce que tu dis : ça m’est arrivée de me sentir comme ça, d’en vouloir à la terre entière seulement j’ai toujours une petite voix au fond de moi qui me dit « allez remue toi et ouvre les yeux, t’es pas si malheureuse que ça ! « ….
    Merci pour tes mails, en ce moment ils sont les bienvenus.

  4. Je vois bien où tu veux en venir et je comprends tout à fait ce qu’implique d’être malheureux. Pour ma part, je ressens plutôt le malheur des autres et c’est ça qui me fait souffrir et que je voudrais me détacher. Je n’arrive pas encore à le contrôler, c’est plus fort que moi, c’est dans mon corps que ça se passe, je reçois et je subis. J’ai beau vouloir changer le regard des personnes ou de ma conjointe en m’exprimant, on ne me comprend pas. Je suis très heureux quand je suis seul…

  5. Un second degré bienvenu, mais le « j’ai beaucoup ri en écrivant cet article » peut être ressenti comme une moquerie de ceux qui sont dans ce cas et sont déjà malheureux. Mais ils comprendrond, puisqu’ils sont déjà des souffre-douleur.

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