Prendre le contrôle va à l’inverse du phénomène naturel que l’on appelle l’homéostasie. Ce phénomène peu connu est valable pour tout.
Prendre le contrôle est contre nature.
Franchement, réfléchissons. Si lorsque nous sommes malades ou si tout simplement nous venons de nous faire une coupure sur un doigt…
Si c’était à nous de prendre en charge le fonctionnement de notre corps, nous serions très vite dépassés. Car il y aurait tant de choses à gérer dont nous n’avons pas conscience que cela nous serait impossible à faire.
Le corps fonctionne tout seul.
Et nous sommes bien incapables de prendre le contrôle nous-mêmes. Comme prendre en charge le simple fait de diriger notre corps, ou de lui montrer comment soigner une simple coupure.
C’est la même chose pour d’autres fonctions vitales du corps, comme par exemple, la respiration ou la digestion. Nous sommes incapables de prendre en charge nous-mêmes ces fonctions.
Exemple : prendre le contrôle de la respiration
Si, d’ailleurs, tu essayes par exemple de prendre en charge la respiration, tu vois tout de suite que c’est compliqué.
Tu as du mal à te concentrer et rester dessus.
Tu as même du mal à garder une respiration fluide et régulière.
Tu as tout simplement du mal à entièrement la contrôler.
Pour la digestion, c’est pire.
Tu ne sais même pas par où commencer.
Tu ne sais pas comment cela fonctionne.
Alors, autant laisser la nature faire les choses.
Cela a d’ailleurs un nom : l’homéostasie.
Prendre le contrôle est refuser le phénomène de l’homéostasie. C’est vouloir empêcher la nature de faire son œuvre.
—> Homéostasie, pourquoi prendre le contrôle fait souffrir : les emails quotidiens de Laurent Macha
Ce phénomène d’homéostasie est valable pour tout.
Pour que le corps humain se régule tout seul.
Pour que nos émotions se régulent toutes seules.
Mais aussi :
Pour que nos pensées se régulent toutes seules.
Pour que nos difficultés se solutionnent toutes seules.
En gros, il n’y a rien à faire à part laisser faire ce phénomène homéostatique.
Tous nos malheurs viennent du faite que nous voulons prendre le contrôle.
Le contrôle sur les autres.
Le contrôle sur nos pensées.
Le contrôle sur nos sentiments.
Le contrôle sur nos émotions.
Oui, mais alors « comment faire » pour « ne plus faire » vas-tu me dire ?
Je ne t’ai pas dit de plus faire.
Je te dis juste de lâcher l’idée que tu vas pouvoir contrôler. Car, c’est impossible. Tu ne pourras pas contrôler. Jamais. Ou si peu.
Et ce sera au prix d’une très grande énergie, de très grandes épreuves, d’énormes difficultés et souffrance.
C’est ce que tu vis ?
- Tu dépenses beaucoup d’énergie ?
- Tu as de grandes épreuves dans ta vie ?
- Tu as d’énormes difficultés ?
- Tu souffres beaucoup ?
Commence à accepter cette idée de ne plus chercher à prendre le contrôle.
Et laisser la vie faire. Laisser la vie gérer pour toi.
Maintenant, c’est vrai. Parfois, l’idée et le désir de contrôle sont plus forts que toi. Tu peux d’ailleurs lire cet excellent article sur le site de Laure Zenella à ce sujet.
Il n’y a selon moi que deux manières de calmer tout çà.
Pour ne plus prendre le contrôle, tu as deux manières de faire.
Prendre des temps de calme comme une médiation ou une ballade.
Et…
Se répéter, le plus souvent possible que désormais, tu acceptes que la vie aille gérer pour toi.
Et que tu lui fais confiance.
Rappelle-le-toi le plus souvent possible.
Cultive la confiance, et petit à petit, en pas si longtemps que cela, des choses vont bouger.
Des choses vont changer.
Toutes seules.
Si la sensation de désirs de contrôle est trop forte, alors, vas-y.
Tente de contrôler.
Fais-le vraiment.
Mais en conscience.
Et voit, observe ou te mène ce contrôle.
S’il est efficace.
S’il est durable.
Et lorsque c’est le moment, lâche-le à nouveau.
Et laisse la nature faire son œuvre.
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—> Alors, c’est ici, prochain message, demain matin 9 h.
À tout de suite,
Laurent Macha.
