Si c’est clair, c’est accepté.
Lorsque quelque chose est clair pour nous, cela veut dire que notre univers l’a accepté, que nous l’avons accepté pleinement.
Nous ne sommes pas ici pour comprendre, guérir ou réparer. Et ensuite, se demander ce qu’il va falloir que je fasse pour l’appliquer. Ça, c’est l’ancien système avec l’ici, là-bas, le délais, l’idée qu’il faut du temps pour accéder aux choses, que petit à petit nous devons apprendre pour enfin un jour, peut-être espérer goutter aux fruits de tout ce travail acharné.
Ça c’était avant, il y a une autre façon de voir et de « faire ».
L’idée est simple, dès qu’une nouvelle idée est intégrée, notre univers change tout seul sans que nous n’ayons rien à faire.
Tout l’univers est en moi, tout le monde est dans ma tête. À partir de cette vision-là, nous n’avons plus les mêmes questions et les mêmes problèmes.
Tout se passe en moi, depuis moi, par moi.
C’est cela notre état naturel. Nous sommes toute la vie et tout l’univers. C’est dans les moments ou nous sentons bien, ou nous disons, je me sens moi-même que nous nous sentons connectés à tout, que notre vie semble fluide.
La joie, la paix, l’amour nous est naturel. C’est ainsi, c’est normal. Nous ne nous attachons plus aux choses solides, mais à l’espace, aux mouvements, nous nous sentons légers. L’espace, le non manifesté, le non solide devient alors le solide, devient notre encrage.
Nous ne recherchons pas le solide.
On se rend compte que ce que l’on cherche , ce ne sont pas des objets. Si on recherche des objets, on sera toujours en manque. De ce point de vue là, on peut voir le manque comme un cadeau. De la même manière que nous pouvons voir la peur comme le message que je désire ce que je ne veux pas), je ressens le manque comme un message pour me dire de chercher ailleurs ce que je cherche, car je suis en train de croire à quelque chose qui n’est pas naturel. C’est-à-dire que le bonheur, la paix et la plénitude sont dans la forme, dans les objets.
Le manque devient un ami.
Tout est une expérience et tout à un but.
Lorsqu’on se prend pour le créateur, tout ce qui nous arrive a son utilité, a un but. Le manque devient mon ami, car je suis toujours en recherche de ce que je connais. Je ne connais pas l’amour intellectuellement, je connais l’amour parce que je le suis. Je ne cherche rien d’autre que ce que je suis. Et je ne cherche rien d’autre qu’a partager et faire grandir ce que je suis. Et ce que je suis n’a pas de forme.
Les mots sont des objets. On se sent tranquille quand on inclut, on ne se sent pas tranquille quand on exclu.