Tout est idée et manifestation d’idée dans mon esprit.
S’ouvrir à la confiance, c’est s’ouvrir à soi-même, car nous sommes la confiance. S’ouvrir à la confiance c’est s’ouvrir à la confiance et à la confiance de la confiance.
La confiance fait face à la peur.
Nous pensons vivre dans un monde de séparation. Cela implique donc automatiquement un monde de peur. Le simple fait qu’il puisse y avoir un autre, implique que l’autre peu être un danger potentiel. Donc, il y a une peur latente et continue avec plus ou moins d’intensité en fonction des expériences et des croyances que l’on donne à ces dangers.
La confiance et l’unité.
Je ne vais pas ici vous décrire ou vous expliquer l’unité de notre monde, de ce que nous sommes. Pour continuer à vous parler de la confiance, nous allons juste nous ouvrir à cette idée que le monde est un, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de séparation, que nous ne sommes séparés de rien dans notre univers. Si l’on considère le monde comme « un », que nous sommes le monde, que « moi » est le monde, que l’autre est moi, alors la peur est impossible puisque nous sommes le seul créateur de ce que nous vivons. Si l’autre est moi, alors lorsque je perçois l’autre, c’est moi que je perçois. Il ne peut donc y avoir de peur qui ne peut exister que dans l’expérience de la séparation.
Si le monde est un, alors cet « un » est la confiance. Nous sommes donc la confiance. Elle est organiquement et spirituellement en nous. La confiance est l’essence de ce que nous sommes. Elle n’est donc plus véritablement un choix puisqu’elle est inévitablement. Le seul choix c’est de ne pas la voir, ne pas vouloir la vivre et choisir l’expérience de la séparation.
Choisir la confiance, c’est retourner à la maison vers ce que l’on est. Elle ne se comprend pas, elle se vit de façon organique dans notre corps. Ne la comprenez pas, n’y mettez pas de mots, laissez là entrer en vous. Permettez-lui de s’annoncer à vous, de se découvrir à vous;
Nous avons donc le choix de nous tourner vers la peur ou vers la confiance.
Nous pouvons choisir d’avoir peur du monde… ou pas. Notre monde est un monde d’idée, car il est le reflet de nos idées.
Choisir l’idée de la peur, c’est choisir les effets et l’expérience de la peur. Une idée entraine sa manifestation. Plus ce choix est fort et puissant, plus cette croyance en la peur est forte, plus ton expérience de la peur sera forte. La bonne nouvelle c’est que si nous choisissons la confiance, le processus est le même.
Comment donner de l’intensité à notre confiance ?
Plus je donne d’importance à des situations de séparation, de souffrance, plus je donne d’énergie à des perceptions de jugements négatifs sur le monde et plus le choix de peur sera intense. De la même façon, plus je nourris et je souris à des idées d’unités, d’amour et de confiance et plus cela va se manifester dans ma vie. C’est un choix qui se fait et qui grandira en fonction de l’intensité et du nombre de fois que nous nous le rappellerons dans notre vie. C’est un choix qui est tout simplement celui de se connaitre tel que nous sommes en réalité (la confiance) et pas en ce que nous croyons être (quelqu’un de séparé vivant dans un monde dangereux, parce que séparé de nous).
Choisir le cercle de la peur ou de la confiance.
La puissance de ce cercle vicieux de la peur peut par le simple choix de se connaitre telle que l’on est vraiment, se transformer en cercle vertueux de la confiance.
Cela nous montre à quel point notre esprit est actif que nous le voulions ou nous. Ne rien faire c’est continuer de choisir ce que l’on nous a appris depuis tout petit c’est-à-dire la séparation et la peur. Nous sommes donc bien les créateurs de notre perception et personne d’autre que nous ne peut être responsable de ce choix de perception.