Ce que je fais aux autres, c’est à moi que je le fais.
Me mettre en colère n’apportera rien dans ma vie. En vouloir aux autres, être heureux de leurs échecs, vouloir la perte de quelqu’un, d’une entreprise ne m’apportera rien.
Ce qui me sert, sert les autres.
La jalousie ne me sert pas. L’indifférence ne me sert pas.
Lorsque je crois que l’on me veut du mal, lorsque je mords à ce jeu-là (à ce “JE” là), cela ne me sert pas.
Lorsque je me juge, lorsque je dis du mal de moi, cela ne me sert pas.
Lorsque quelqu’un choue, cela ne me sert pas et lorsque je m’en réjouis encore moins.
Lorsque je m’exclus, lorsque je me compare, lorsque j’ai de la haine, lorsque je suis rancunier, cela ne me sert pas.
Nous ne sommes pas séparés.
Si nous partons du principe que nous sommes un, alors quand je juge mon frère, c’est moi que je juge. Quand je punis mon prochain, c’est moi que je punis. Quand je ne respecte plus mon voisin, mon collègue, mon conjoint ou qui que ce soit sur la terre, c’est moi que je ne respecte plus.
Ce que je donne à autrui, c’est à moi que je le donne.
Ce que je fais à autrui, c’est à moi que je le fais.
Le choix de l’unité
Si nous sommes un, alors j’ai le choix ou pas de considérer mon prochain comme je voudrais que l’on me considère. En faisant ce choix pour l’autre, je sais que je fais aussi ce choix pour moi.
Nous sommes un. Nous ne sommes pas séparés. Vous en doutez ?
Alors posez-vous la question différemment.
Pouvons-nous envisager l’idée que nous puissions être séparés ?
Suis-je séparé de cette personne ou de cette autre personne ? Est-ce quelque chose de possible pour mon esprit ?