7 étapes pour pardonner, c’est 7 étapes vers ta liberté
Savoir pardonner en amour, en famille, avec ses amis ou même au travail est un luxe qui change la vie de celui qui sait pratiquer cet art.
Peu importe qu’on te demande pardon ou non, que tu cherches ou pas une réconciliation, que tu sois l’offenseur ou l’offensé, peu importe la rancune, la douleur, peu importe qui est blessé, le pardon est un acte solitaire qui t’appartient à toi et seulement à toi.
Voici 7 étapes qui te guideront pour à la fois comprendre ce qu’est le pardon, mais aussi ce qu’il n’est pas. Elles t’amèneront aussi à connaitre les véritables lois du pardon pour qu’il soit sincère entier et surtout juste et apaisant pour toi.
Tu verras que le pardon va bien au-delà de simples excuses. Tu verras le pouvoir infini qu’il peut avoir dans ta vie. Car en réalité, savoir pardonner est peut-être l’unique chose qu’il te manque pour être véritablement heureux et en paix dans ta vie.
1. Savoir pardonner est un acte personnel
La première chose à comprendre pour savoir pardonner, c’est que c’est un acte personnel. C’est un acte que tu décides seul et qui est pour toi. En aucun cas, le pardon n’est un acte miséricordieux pour quelqu’un. Non, le pardon est un acte qui est destiné à se libérer d’une situation qui nous pourrit tout simplement la vie.
Pardonner, c’est se couper et se libérer d’un évènement ou de quelqu’un. Il ne s’agit pas non plus de se forcer à aimer ou au contraire de se venger ou d’oublier, mais de rompre le lien psychique et émotionnel entre la situation ou la personne et nous-mêmes.
Présenter des excuses est souvent un acte coupable ou l’on a toujours la sensation d’un sacrifice. La réalité, c’est que pardonner, c’est se libérer de son attachement voir de son addiction à une situation ou une personne.
2. Pardonner est un choix
Même si les douleurs persistent, même si l’offense vous semble encore bien réelle, pardonner est un choix. C’est une décision qui transcende la trahison, les mots, ou les émotions. C’est un acte délivré de tout concept, de toute religion qui n’attend ni la réparation ni même la reconnaissance des blessures ou du mal perçu que tu as subit.
C’est le choix d’abandonner l’attachement à ta colère ou à ta propre vengeance consciente ou insconciente.
Comme dit plus haut, savoir pardonner est un choix personnel. Une décision inébranlable qui transcendera les peurs et l’échec.
3. La motivation principale du pardon
Après ce que je viens d’écrire, peut-être n’es tu plus vraiment motivé pour pardonner. Peut-être penses-tu qu’il s’agit d’un bien trop grand sacrifice que l’on fait à l’offenseur et que l’on oublie beaucoup l’offensé.
Mais pardonner, c’est oublier cette notion d’offenseur et d’offensée. Car savoir pardonner, c’est reconnaitre la nécessité de faire cet acte pour soi-même. C’est à dire pour son propre bien, pour son propre bonheur.
C’est pour cela que le pardon doit-être d’une certaine manière égoïste. On pardonne pour soi, pour se libérer de l’emprise de quelque chose ou de quelqu’un.
On ne pardonne pas pour le bonheur de l’autre ou pour libérer l’autre, on pardonne se libérer soi. Parce qu’on veut se créer une autre vie, un autre monde loin des rancunes et des trahisons.
À partir du moment où tu comprends cela et que pas une ne seconde, tu ne cherches à t’excuser ou à te venger ou à te culpabiliser, tu sors de ta relation souvent conflictuelle et nocive de l’objet de ton pardon. Et tu fais un acte d’amour pour toi-même.
Pardonner, c’est pour soi, c’est toujours pour soi et uniquement pour soi.
4. Pardonner est un acte d’amour.
Il n’y a pas de pardon sans amour. Comme je viens de l’écrire, c’est d’abord un acte d’amour pour soi. On pardonne pour soi.
Mais le pardon ne doit pas pour autant ne pas être sincère vis-à-vis de celui que l’on nomme offenseur, bourreau ou coupable. Tu dois avoir l’intention de laisser de côté tes rancunes. Tu dois adoucir ou abandonner l’idée de trahison. Savoir pardonner, c’est avoir l’intention de mettre un nouveau regard sur une situation ou une personne.
Savoir pardonner, ce n’est pas quelque chose que l’on donne à quelqu’un avec un sentiment de pouvoir. C’est un don de soi-même dans un complet abandon.
Le pardon ne te demande pas de te réconcilier avec quelqu’un ni même de renouer une relation cordiale ou amicale. L’expression dans le quotidien n’a aucune importance. Le pardon te demande bien plus que cela : il te dit aime sans condition.
Aimer sans condition ne veut pas dire « être d’accord avec tout, avec cette personne ou avec cette situation », cela veut dire « je veux que tu sois heureux, je veux que tu te libères ».
En souhaitant cela à celui qui nous a offensés, nous nous libérons de toute vengeance et nous nous autorisons nous-mêmes à être libres et heureux.
4. Pardonner est un acte unilatéral et sans attente
C’est pour cela que savoir pardonner c’est comprendre qu’il s’agit un acte unilatéral. Souvent le pardon est mal compris parce que les personnes disent « je ne vais quand même pas lui offrir mon pardon alors que lui ne le fait pas ».
Et bien si justement. Car c’est là toute la force du pardon. C’est la puissance d’esprit capable de se libérer du bourreau mentalement et émotionnellement. C’est le seul moyen de prendre la hauteur nécessaire pour dire « va, je suis désormais libéré, les liens sont coupés, je suis ne suis plus enchainé à cette situation ou à cette personne ».
6. Savoir pardonner, c’est savoir se pardonner.
Le pardon véritable est en fait un pardon de soi. Nous avons toujours notre part de responsabilité dans nos histoires. Les trahisons, les souffrances ou les douleurs font partie de nos créations.
Savoir pardonner, c’est savoir reconnaitre que nous sommes créateurs de nos propres blessures. Nous sommes quelque part nous-mêmes aussi nos propres bourreaux.
Lorsque nous pardonne, nous reconnaissons ce pouvoir de création. En faisant cela, nous mettons aussi à jour notre responsabilité sur nos propres vies.
7. Savoir pardonner c’est libérer le pouvoir de créer notre vie.
C’est à la fois douloureux, mais c’est aussi une grande nouvelle. Loin du repentir, loin de la vengeance, loin de la demande de pardon, loin des demandes de réparations, nous nous élevons.
Car reconnaitre notre propre création dans notre propre malheur, c’est aussi reconnaitre ce pouvoir de création qui nous appartient. Un pouvoir que nous avons mis jusque là au service de notre souffrance, mais que nous pouvons aujourd’hui, maintenant que nous l’avons reconnu, mettre au service de notre bonheur.
Libérés grâce au pardon de l’emprise de quelqu’un ou de quelque chose, ce pouvoir de création reconnu, nous pouvons désormais apprendre tranquillement à l’utiliser à bon escient pour notre propre bien-être dans notre vie.
En pardonnant, nous déprogrammons les mémoires de notre mental et de notre corps pour faire de la place à un nouvel avenir.
Nous choisissons de passer de l’état de victime à celui de créateur.
Tu vois désormais à quel point pardonner est un acte d’amour pour toi et combien c’est bien à toi que ce pardon va profiter avant tout.
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