La peur : un obstacle sur notre chemin vers le bonheur
Jean avait peur. Peur de l’échec, peur du jugement, peur de sortir de sa zone de confort. Cette peur était devenue une excuse, une raison pour ne pas poursuivre son rêve. Il se convainquait qu’il n’était pas encore prêt, qu’il avait besoin d’en savoir plus, de se perfectionner avant de se lancer. Cela vous semble-t-il familier ? Combien de fois nous sommes-nous dit que nous n’étions pas encore prêts ? Combien de fois avons-nous reporté nos rêves à plus tard ?
La procrastination : un piège déguisé
La procrastination est un piège déguisé. Elle se présente comme une amie qui nous dit de prendre notre temps, de nous préparer davantage. Mais en réalité, elle nous retient. Elle nous empêche de faire face aux défis et aux incertitudes que nos projets impliquent. Elle nous fait croire que nous avons besoin de plus de temps pour réfléchir et nous préparer. Mais est-ce vraiment le cas ?
Les questions qui libèrent
Avant de vous laisser emporter par la procrastination, posez-vous ces questions : Qu’est-ce que j’évite en planifiant trop ou en me disant que je ne suis pas encore prêt ? Ai-je peur de l’échec, de la critique ou de sortir de ma zone de confort ? Ces questions peuvent être difficiles à admettre, mais elles sont essentielles pour identifier les obstacles qui nous retiennent.
Les obstacles : des chaînes à briser
Les obstacles peuvent être psychologiques, historiques, symboliques ou énergétiques. Ils nous retiennent, nous empêchent d’agir. Mais si nous ne les identifions pas, nous ne pourrons pas nous en libérer. Nous ne ferons que les contourner, nous mentir à nous-mêmes en trouvant des raisons de ne pas agir.
L’action : la clé de la liberté
Agir quand il y a des obstacles, c’est vraiment dur. C’est presque impossible en réalité. Mais en se libérant des obstacles, agir devient facile. Évident. Naturel. Donc, regardez ce qui vous bloque. Mais ne faites pas de cet exercice une nouvelle excuse pour procrastiner. Regardez vite, clairement, sans chichi et sans vous mentir.
Le lancement : un pas vers l’inconnu
Une fois que vous avez bien identifié ce qui bloque, demandez-vous ce que vous perdriez en commençant tout simplement. Maintenant. Même si vous ne vous sentez pas encore tout à fait prêt. Si la réponse est « pas grand-chose », c’est peut-être le signe que vous devriez vous lancer.
La peur et l’incertitude : des fantômes à affronter
Il est important de prendre des précautions raisonnables et de ne pas prendre de risques inutiles. Mais il est tout aussi important de ne pas laisser la peur ou l’incertitude vous paralyser. Si vous réalisez que vous avez peu à perdre en commençant, alors foncez ! Même si vous ne vous sentez pas encore tout à fait prêt, commencez ! Maintenant ! Vous pouvez le faire !
Vivre pleinement dans notre corps
Il est important de vivre pleinement dans son corps. Nous passons la majorité de notre temps dans notre tête, oubliant le reste de notre corps. Nous sommes sur nos écrans, nous travaillons, nous consommons du contenu, nous envoyons des messages. Nous sommes distraits, inquiets, nous ruminons. Nous réfléchissons trop, nous construisons un cas contre quelqu’un, ou nous regardons vidéo après vidéo.
La vie incarnée : une invitation à l’expérience
Vivre de manière incarnée signifie remarquer quand nous sommes pris dans nos têtes et apporter une pause consciente. C’est ressentir et apprécier la respiration. C’est bouger le corps, l’étirer, l’apprécier. C’est être plus présent dans le moment, ressentir l’expérience du moment. C’est remarquer notre environnement plus souvent et être curieux à leur sujet. C’est se sentir plus vivant, plutôt que coincé dans les pensées. C’est agir à partir du cœur, au lieu de trop réfléchir, et faire confiance à ces actions.
Les pratiques incarnées : des outils pour une vie plus riche
Il existe de nombreuses pratiques qui peuvent nous aider à être plus incarnés, comme la méditation, le yoga, le travail de respiration, le mouvement, les promenades émerveillées, le coaching, les arts martiaux et bien d’autres. Mais il peut être difficile de passer d’être dans notre tête la plupart du temps à être plus incarné tout au long de la journée. Alors, comment faire ?
La pause incarnée : un premier pas vers l’incarnation
Commençons par une petite chose : la pause incarnée. Plusieurs fois par jour, faites une pause. Prenez quelques respirations. Remarquez comment la respiration se sent. Savourez chaque inspiration et laissez sortir la tension avec chaque expiration. Étirez-vous. Étirez votre cou (doucement), vos épaules, votre mâchoire. Peut-être le reste de votre corps aussi si vous le souhaitez. Laissez-vous libérer la tension dans ces zones et souvenez-vous que vous avez un corps. Demandez-vous ce dont vous avez besoin. Avez-vous besoin de bouger ? De faire une pause ? De boire de l’eau ? De prendre un thé ? De parler à un ami ? C’est une façon d’honorer les besoins de votre corps.
Les pratiques incarnées : des outils pour une vie plus riche
Une fois que vous avez pratiqué cette pause pendant une semaine, vous pouvez choisir une pratique incarnée à la fois et l’ajouter en tant que pause incarnée. Plus vous pratiquez, plus vous aurez la facilité pour cela.
L’apprentissage : un voyage d’exploration
Je vous encourage vivement à choisir une pratique et à vous concentrer dessus pendant quelques jours, avant d’en ajouter une autre. Vous pouvez apprendre plusieurs pratiques à la fois, mais il est difficile de se souvenir de trop nombreuses. Si vous choisissez une nouvelle pratique à la fois, vous pourrez mettre en place des rappels pour celle-ci, lui donner toute votre attention, apporter de la curiosité à votre pratique.
L’exploration : un espace de découverte
Ne vous inquiétez pas de bien faire les choses. C’est une exploration, un lieu de découverte, pas un lieu où il faut bien faire. Si vous oubliez de pratiquer, ou si vous « pensez faire mal » , pouvez-vous explorer dans votre corps ce que cela fait ? Lorsque vous vous efforcez de bien faire, pouvez-vous vous libérer pour apporter de la curiosité et du jeu à votre pratique ?
La réflexion : un outil d’apprentissage
La réflexion sur la pratique aide. Écrivez à ce sujet dans un journal, bloguez à ce sujet, parlez-en à quelqu’un et partagez ce que vous apprenez. Cela double l’apprentissage – vous faites la pratique, puis vous réfléchissez. Et pas l’inverse.
Le jeu : une invitation à la joie
Laissez cela être un jeu. Laissez cela être amusant ! Laissez cela être une exploration joyeuse de la vie.
En conclusion, le bonheur est à portée de main. Il suffit de surmonter les obstacles, d’embrasser la vie et de commencer à agir. N’oubliez pas, vous pouvez le faire !