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Je n’arrive pas à vivre ma vie

mai 26

 mai 26

par PVQZ

Définir « ne pas vivre sa vie »

« Je n’arrive pas à vivre ma vie » mérite d’être défini avant de te donner les solutions. Qu’est-ce que vivre ? Et qu’est-ce que la vie ?

Cela rejoint les questions que l’on se pose souvent lorsqu’on est dépressif et que l’on souffre du mal de vivre. Qu’est-ce que la vie ? À quoi cela sert ? Quelle est ma place ? À quoi bon tout cela ?

Avant de dire ce que c’est que de « vivre », nous allons définir ce que c’est que « ne pas vivre ma vie ».

Dire « je n’arrive pas à vivre ma vie », c’est tout simplement dire, « je souffre ». Lorsqu’il y a souffrance, c’est que la vie n’est pas pleinement vécue. C’est que nous n’avons pas compris les lois et le but. Le pourquoi et même le comment.

La souffrance est l’alarme d’un dysfonctionnement et pas, contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, la marque de la malchance ou du destin.

Certaines personnes ont peut-être eu dans leur histoire des moments plus difficiles en apparence que les autres. Mais, il a été depuis longtemps remarqué dans plusieurs études que, quelle que soit chacune de nos histoires, elles n’ont pas réellement de manière tangible, de rapport avec notre souffrance vécu par chacun de nous.

Malgré ces études, la croyance que notre histoire et notre condition sont responsables de notre souffrance est très forte. Nous enlevant ainsi toute possibilité d’action pour nous libérer. Nous nous disons « je suis malheureux, c’est à cause de mon histoire, de mes conditions de vie, je n’y peux pas grand-chose, j’ai juste pas de chance ». Voilà, ce que nous nous racontons plus ou moins consciemment.

Certaines histoires tragiques peuvent être traumatisantes pour toute une vie ou au contraire un facteur de résilience. De même, les conditions de vie ne sont pas liées à la gravité d’une dépression ou de l’anxiété. On peut être riche et dépressif et pauvre en étant totalement heureux.

Nous devons, si nous voulons soigner la dépression, la comprendre de cette manière. Les faits extérieurs n’ont pas de prise sur votre souffrance ou votre détresse intérieure. Même si ce que je viens d’écrire est un outrage pour votre mental, vous devez comprendre que l’attachement à cette croyance est une des sources de votre malheur.

Plus vous trouverez à l’extérieur des raisons d’être malheureux, plus la vie vous prouvera que vous avez raison et que vous êtes une victime. Que tout le monde est contre vous et que vous n’y êtes pour rien.

Maintenant, lorsque je dis « je n’arrive pas à vivre ma vie », je réalise en même temps que je suis responsable de ma vie. Et c’est déjà un immense pas. Cette simple réalisation est le début de la sortie de crise, de la dépression ou du mal-vivre et du mal-être.

Définir « vivre sa vie »

Si « ne pas vivre sa vie » c’est souffrir, « vivre sa vie » serait l’absence de souffrance. Ou du moins que cette souffrance soit moins intense.

Ce que nous recherchons au bout du compte, c’est le bonheur. Et le bonheur, c’est « être en paix », c’est-à-dire, « libre de tout ». En état de paix, plus rien ne nous touche et il n’y a plus de souffrance.

L’idée n’est pas que le monde s’adapte à nous, mais que nous soyons capables de nous adapter au monde. Ou plutôt de nous en détacher.

C’est ce que font les antidépresseurs. Vos conditions de vie sont les mêmes, vos pensées sont plus ou moins les mêmes, mais vous êtes détachés. Parce que les antidépresseurs créés de la chimie dans votre corps qui sont des drogues qui vous soulages et vous font prendre de la distance avec votre histoire et vos scénarios.

Vous n’êtes plus dedans, vous les observez. « je n’arrive pas à vivre ma vie » signifie que vous n’arrivez plus « être la vie ». Que vous êtes l’histoire et le scénario avant d’être celui ou celle qui vit cette histoire ou ce scénario. Tout ce que vous vivez devient alors excessif et anxiogène. Vous pouvez être tellement identifié que vous pouvez créer des phobies ou des peurs paniques insurmontables tellement vous êtes pris dedans.

Les solutions pour arriver à vivre sa vie

  1. Comprenez et acceptez que désormais, c’est vous qui êtes responsable de votre bonheur. Cela veut dire responsables de vos histoires, de vos pensées et de vos émotions. Bien sûr, je le sais, vous ne choisissez pas d’avoir cette pensée ou cette émotion. Mais commencez juste par décider qu’il n’y a pas fatalité. Que l’évènement ou la personne qui active cette souffrance en vous ne sont que des déclencheurs.
  2. Débarrassez-vous de l’attachement en toute chose. L’attachement est le poison, le lien qui vous lie à votre souffrance. Commencez à déceler tous vos attachements. Les attachements à des personnes bien sûr, mais aussi à des concepts, à des pensées, à des scénarios, à des désirs et à des envies. Un des plus gros attachements à détruire, c’est celui qui dit « quand j’aurai ÇA, alors, ça ira mieux ».En cultivant le détachement, vous cultivez votre liberté. Vous cessez d’être tout le temps sensible à tout ce que l’on vous dit. D’ailleurs, n’oubliez pas de vous débarrasser aussi de votre attachement à votre sensibilité.L’idée est de se laisser vivre. De laisser la vie déployer ce qui doit se déployer. Ainsi, se détacher de l’idée de vouloir empêcher la souffrance d’être là est certainement un des plus grands pas vers la paix que vous puissiez faire.
  3. Ce qui m’amène à la troisième chose que vous devez mettre en place pour ne plus dire « je n’arrive pas à vivre ma vie » : cessez de lutter.La lutte contre la souffrance crée en réalité plus de souffrance. Si vous devenez responsable de ce qui vous arrive comme nous en avons parlé plus haut, vous comprenez alors que la dépression et toutes les choses qui l’accompagnent sont désormais votre œuvre, c’est-à-dire votre création.Lutter contre sa création, c’est lutter contre soi-même. C’est dire, « je ne me reconnais pas en tant que créateur ».

    Maintenant que vous savez que vous êtes créateur, acceptez vos anciennes créations et créez de nouvelles choses.

    Laissez tout apparaitre ce qui a déjà été créé sans lutter. Car, lorsqu’on lutte, cela crée de la résistance de l’autre côté. C’est comme quand deux équipes tirent sur une corde. Si l’une lâche d’un coup, l’autre équipe se casse la figure.

Dernier conseil important

Tous ces conseils sont extrêmement efficaces si l’on veut sortir du mal-être ou de la dépression. À condition de les appliquer. Alors vous allez me demander comment ?

Personnellement, je suis sorti de la dépression lorsque j’ai compris qu’il fallait que je fasse un changement radical dans ma vie. Aussi bien au niveau de ma manière de penser et de voir les choses qu’au niveau de mes actions.

C’est lorsque j’ai mis en place une méditation quotidienne de la bonne manière que les choses ont rapidement bougé. Les trois solutions que je vous ai proposées pour répondre à la question  » je n’arrive pas à vivre ma vie » sont très faciles à mettre en place avec la méditation.

Pourquoi ? Parce que la méditation permet de voir, de prendre du recul, d’accéder au système d’exploitation de votre corps et de votre cerveau. Parce que la méditation est bien plus qu’une simple relaxation et permet de reprogrammer votre cerveau, votre corps et donc votre vie.

Si vous voulez en savoir plus et aller plus loin dans cette démarche avec moi pour gagner votre bonheur, votre paix et votre liberté, inscrivez-vous à mes emails privés. Un email unique que j’envoie tous les jours à 9 h.

À demain 9 h ?

Laurent Macha

Recevoir mon livre :

"LA MÉCANIQUE DU BONHEUR"

La mécanique du bonheur

 Ainsi que mes petites habitudes du bonheur tous les matins à 9h dans votre boîte mail

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