Je ne sais pas pour vous, mais depuis deux ans j’ai arrêté de regarder les mauvaises nouvelles qui se trouvent dans une boite devant mon canapé. La télévision est un outil merveilleux quand on peut décider du contenu du programme à regarder.
Cela me procure un certain soulagement de ne plus être PASSIVE devant mon écran, de ne pas être gavée d’informations qui me donnent un sentiment de mal être, de tristesse, de culpabilité, de penser que la terre ne tourne plus rond et que le monde entier va mal, des nouvelles alarmantes.
Mon monde ne s’est pas écroulé, de temps en temps, j’ai un flot d’énergies négatives qui arrivent en boucle de mon voisin ou de mon collègue lorsque de mauvaises nouvelles sont diffusées, car c’est cela que je remarque, cette peur collective que génère le malheur, la bêtise humaine, la chute boursière, les épidémies, et bien d’autres nouvelles peu agréables.
Aussi j’ai constaté que l’homme peut faire de belles choses et cela n’est pas souvent mis en avant au travers des médias tous supports confondus. Je préfère aller chercher de la positivité.
Vous vous demandez peut être «Alors comment fait-elle pour s’informer ? »
Et c’est là toute la question :
- s’informer sur quoi, sur qui ?
- Pourquoi ?
- et comment ?
Premièrement, je CHOISIS MON SUJET, un sujet utile tout de suite, maintenant, pour ma vie de tous les jours.
Deuxièmement, pourquoi chercher cette information, quel besoin va-t-elle combler ?
Troisièmement, comment : sur internet, les reportages audiovisuels, les journaux.
Le plus important est de CHOISIR les sources d’informations et surtout le sujet.
Je me fais mon opinion. Je ne prends pas tout ce qu’on me donne comme argent comptant, car je suis ACTIVE dans ma recherche d’informations, je l’ai décidé et je suis prête à recevoir l’information.
J’ai visionné une vidéo TV Lobotomie – La vérité scientifique sur les effets de la télévision qui est animée par Michel Desmurget, il explique avec humour et légèreté comment notre cerveau fonctionne devant un écran de télévision. Comment dire cela sans vous faire peur ? Oh my god !
Quelques mots, un extrait de son introduction :
« Je suis un chercheur. En tant que tel, j’apparais dans le répertoire de diffusion des principaux journaux scientifiques liés au champs des neurosciences fondamentales et cliniques. A chaque nouvelle parution, ces journaux m’envoient leur sommaire, afin que je puisse identifier les travaux susceptibles de m’intéresser. Depuis 15 ans, il ne s’est pas passé une semaine sans que j’extraie au moins un ou deux papiers relatifs aux effets délétères de la télévision sur la santé psychique, cognitive et somatique de l’enfant. La tendance est tellement massive que certains spécialistes n’hésitent plus à évoquer un véritable problème de santé publique. Des voix commencent même à s’élever pour réclamer l’extension, aux grands groupes audiovisuels, des poursuites pénales originellement diligentées contre les industriels du tabac et de la malbouffe. L’analogie est loin d’être incongrue. En effet, l’industrie du tabac fut condamnée en son temps pour avoir indûment stimulé le caractère addictif de produits dont elle connaissait le danger. De nos jours, le complexe médiatico-publicitaire dépense des sommes faramineuses pour identifier et manipuler les ressorts d’une dépendance cathodique dont il devient de plus en plus difficile de nier l’existence. …. »
Donc moins de télévision et plus de liberté de penser, de critiquer.
Ça fait du bien de se retrouver, la tête pleine de projets, découvrir un livre, philosopher avec son compagnon ou ses ami(e)s, partager des moments de jeu, préparer des petits plats.
Demandez-vous ce que vous apporte les informations à énergie négative et si vous pouvez vous sentir mieux sans. Pour ma part, le constat est positif.
En fait, c’est une autre façon de vivre, de penser, c’est une révolution, car au début il y a un manque : ce petit rituel de la télécommande dés que l’on rentre chez soi, on allume le poste puis on s’installe dans le canapé.
Il y a tellement de choses à faire pour se détendre le corps et l’esprit.
Tout d’abord, partager les moments de sa journée avec son conjoint, ou de préparer un repas, se faire couler un bon bain, s’installer dans son canapé avec un livre, aller marcher dans les bois avec ou sans son chien, une activité créative pour se détendre, il y a toutes sortes d’activité pour prendre soin de soi. Mais une chose est sûre ce n’est pas la télévision qui va prendre soin de vous, vous seul(e) pouvez vous apporter ce dont vous avez besoin.
Christel RUBINEL
15 MAI 2015