Ai-je mon libre arbitre ? Est-ce que je décide vraiment de ma vie ?
Puis-je contrôler mon existence ? Et si « oui », jusqu’à quel point ?
Ai-je mon libre arbitre : nous le croyons et le souhaitons dur comme fer.
L’homme qui a l’ego bien rempli va croire qu’il est maitre de son destin. Qu’il est un « choisissant ».
Et que ceux qui vivent des choses difficiles n’ont qu’à s’en prendre à eux même.
C’est vrai et ce n’est pas du tout vrai. Tout dépend de quel point de vue on se place.
Vis-à-vis de l’humain, tu n’as aucun pouvoir. Mais en te plaçant au niveau de la conscience, alors ton pouvoir devient bien plus grand que tu ne peux l’imaginer.
Lorsque je me mets dans la peau d’un « choisissant », je me rends rapidement compte que je ne maitrise pas grand-chose dans cette vie.
À vrai dire, je peux avoir parfois l’illusion du libre arbitre. Je peux avoir l’illusion de réussir ou d’acquérir telle ou telle chose. Mais, est-ce vraiment une réalité ?
En prenant du recul, on se rend rapidement compte que la vie nous traverse. Nous passons la plupart de notre temps à nous agiter à travers elle.
Ai-je mon libre arbitre sur les évènements qui m’arrivent ?
Est-ce que j’ai vraiment le pouvoir ou le choix sur tel ou tel événement qui m’arrivent ?
À y regarder de plus près dans mon expérience, je me rends bien compte que tous les évènements sont quelque part arrivés malgré moi.
Et lorsque je pose la question aux gens, ils me font presque toujours la même réponse. Il suffit de parler à quelqu’un qui vient de rencontrer un ou une amoureuse.
Ils vont toujours te raconter la même histoire : « ce n’était pas prévu », « ça m’est tombé dessus », « au moment ou je m’y attendait pas », « ou je n’y croyais plus »…
Ce n’est pas dans la question « Ai-je mon libre arbitre » que se passe mon bonheur ou mon malheur.
Ai-je mon libre arbitre ? Ce qui arrive arrive. Point.
Ce qui change, c’est comment j’appréhende ce qui m’arrive…
Ou ce qui ne m’arrive pas.
Mon agitation, mes perceptions, mes idées ou mes jugements. Là, sont véritablement ce qui va influencer, non pas le cours de ma vie, mais le « comment » je vais vivre le cours de ma vie.
Quand je m’abandonne à cette idée que « c’est écrit »…
Quand je comprends que je n’ai pratiquement aucun libre arbitre…
Aucun pouvoir…
Ou peut-être juste celui de changer un petit chiffre (comme dans la vidéo)…
Quand je m’abandonne à ma propre destinée, alors, je deviens cette destinée.
Tu ne t’en rends peut-être pas compte, mais ce que je viens d’écrire est très puissant. Très important à réaliser.
Quand tu réalises cela, cela détend immédiatement.
Je ne lutte plus pour obtenir autre chose que ce qui est.
Et je deviens ce qui est, car, je me confonds avec ce qui est.
Alors, tout devient fluide.
Parce que je suis dans le courant.
Je suis « le courant de ma vie ».
Des recherches scientifiques sur le libre arbitre
Je te conseille de regarder cette vidéo de ScienceEtonnante qui aborde le sujet sur un plan scientifique et philosophique. Cette vidéo montre que certaines mesures tenteraient à montrer que le libre arbitre n’existe pas.
En réalité, tous les sages indiens le disent depuis des millénaires. Et nous nous rendons compte aujourd’hui que tout ce que disaient les sages indiens il y a 10 000 ans est de plus en plus prouvé par la science aujourd’hui.
Je vous invite à vous faire votre propre opinion en regardant la vidéo de David Louapre.
Souffrance et libre arbitre
Ce qui crée la souffrance et le chaos vient plus de l’histoire que j’ai créé autour de tel ou tel événement. Ce n’est pas l’évènement.
Alors, oui, ma femme m’a quitté, mon mari me trompe ou je n’ai plus de travail.
Ai-je mon libre arbitre là-dessus ?
Ai-je du pouvoir là-dessus ?
Puis-je réellement, je dis bien réellement changer les choses sur ce type d’évènement ? Et jusqu’à quel point ai-je un pouvoir dessus ?
Lorsque je dis oui à ce qui est, à ce qui arrive, alors tout se détend. Je dis oui à l’évènement, comme je dis oui à la souffrance que provoque en moi cet évènement.
Je dis oui à tout. C’est un bon début de faire comme cela.
Expérimente cette façon de faire maintenant et observe ce qui se passe en toi quand tu vois les choses comme cela.
- Que puis-je faire d’autre de plus puissant ?
- Que puis-je faire d’autre que de vivre ce qui doit être entièrement vécu ?
- Du début, jusqu’à la fin ?
Ma souffrance ne peut venir que de ma propre agitation.
De mes analyses, de mes idées et contre-idées.
De ces idées s’en suivront des rancœurs et des colères.
Et autour de ces rancœurs et colères, je vais créer de nouvelles histoires et de nouveaux scénarios.
Tout cela est inévitable.
Sauf si…
Avoir son libre arbitre, c’est dire oui à la vie.
Sauf si…
Tu dis oui à TOUTE la vie.
Que tu comprends que toute ta vie est toute ta vie, toi tout entier !
Sauf si…
Tu comprends que la seule chose sur laquelle tu as du pouvoir c’est ton regard sur les choses.
C’est-à-dire « vas-tu dire oui à ce que tu ne peux changer maintenant ? »
Ton pouvoir est sur la conscience éclairé et véritable que tu vas avoir sur les choses. Une conscience qui sera libérée de toute interprétation ou pensée.
Ta compréhension, sans faille, que les choses qui arrivent ne dépendent pas de toi : la est ton pourvoir.
Là est ta grandeur.
Ton rôle est juste de les expérimenter comme si tu les avais toutes créées. Ce qui d’ailleurs est le cas. Mais ne parlons pas de cela aujourd’hui.
Joue juste avec cette idée.
Tu as tout créé.
Le plus beau dans tout cela…
C’est que plus tu t’abandonneras à l’évidence, plus la vie deviendra évidente.
Plus elle sera fluide et cohérente avec toi.
Tu sais, le simple fait d’accepter que ce qui est « est », que tu n’as pas de pouvoir véritable sur les évènements (même si tu peux en avoir parfois l’illusion)…
Et bien cela te donne déjà un premier gout de la joie et de la paix.
J’en suis de plus en plus convaincu.
Ta véritable libération viendra du fait que tu cesseras la lutte contre l’évidence de la vie qui t’entoure et qui se déploie sans fin autour de toi et en toi.
Ai-je mon libre arbitre ? C’était la question posée. Tu te rends compte aujourd’hui que ce n’est peut-être pas le cas. Mais peut-être est-ce là notre liberté. Celle de nous reconnecter à la vie elle-même pour fusionner avec elle.
Tout cela doit aussi être vu à travers par exemple la pratique de la méditation.
Si tu souhaites aller plus loin sur ce chemin de la joie, de la paix et de la liberté, abonne-toi à mes Emails Privés Quotidiens. Un email inspirant bourré de contenus, tous les matins à 9h00.
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N’oublie pas : en lâchant le contrôle, la saisie du libre arbitre, la question même du « Ai-je mon libre arbitre ? » et en te laissant aller à l’évidence et au courant de la vie avec patience, alors, tu seras arrivé à te découvrir toi-même bien plus rapidement que ton mental ne l’aurait cru.
Tu mâcheras le mental.
Car, ta véritable libération ne souffre d’aucun acte du mental.
Laisse-le de côté, sans lui, tout va toujours beaucoup plus vite.
À demain,
Laurent