Avant de commencer cette lecture, je te conseille de télécharger mon livre « La mécanique du bonheur ».
Il y a des moments où tu ne sais plus trop pourquoi tu fais les choses.
Mais à l’intérieur, ça gratte, ça fatigue, ça vide.
Ce n’est pas une dépression.
C’est pire, parfois.
Parce que c’est plus silencieux.
C’est une sorte de lassitude.
Une impression de passer à côté.
Et quand tu regardes en arrière, tu te dis :
“Mais comment j’en suis arrivé là ?”
Tu te rappelles que tu avais des rêves.
Des envies.
Une flamme à l’intérieur.
Et quelque part, tu sens qu’elle n’est pas complètement éteinte.
Elle brûle encore, mais sous des couches de peur, d’habitude, de compromis.
C’est là que beaucoup paniquent.
Ils se disent qu’ils sont foutus, qu’ils ont raté quelque chose, qu’ils ne retrouveront jamais ce feu.
Mais la vérité, c’est qu’ils ne sont pas foutus du tout.
Ils sont juste au bon endroit.
Ce moment de vide, ce n’est pas une erreur.
C’est une invitation.
Un appel à te réveiller.
C’est la vie qui te dit :
“Regarde, tu t’es oublié.”
Et c’est ok.
Parce que ça arrive à tout le monde.
Ce n’est pas une punition.
C’est un passage.
Il a fallu faire tout ce chemin jusqu’à aujourd’hui pour que tu sois enfin prêt.
Tu n’es ni en retard ni en avance.
Tu sais, parfois, on sait exactement ce qu’il faut faire.
On sait même ce qui ne va pas et pourquoi.
Mais on n’ose pas se l’avouer.
Parce que ce serait quelque part renier ce sur quoi on s’est construit.
Alors oui, il faut du temps (attention, juste ce qu’il faut, ni plus, ni moins) pour mettre de la lumière sur tout ça.
Et s’autoriser à faire un pas de plus.
Le temps que tu as mis pour arriver jusqu’ici était nécessaire.
Tu n’as rien perdu.
Tu n’as rien raté.
Tu avances.
Reconnaître ça, c’est déjà une lumière de plus dans ta vie.
Dans ce passage, tu peux te découvrir.
Dans le vrai sens du mot “découvrir” : ôter la couverture.
Regarder qui tu es vraiment, sous toutes celles que tu t’es mises — croyances, peurs, émotions…
Et quand la lumière commence à passer entre les plis de ces couvertures…
C’est le début du chemin.
Avec le cœur,
Laurent
