Il y a des moments où la vie te met à genoux.
Rien ne t’y prépare vraiment.
Tu crois tenir bon, tu crois savoir ce qu’il faut faire… et puis un jour, tout s’effondre.
Pour moi, ce jour-là, c’était une rupture amoureuse.
La fin de mon couple avec la mère de mes enfants.
Une douleur que je n’avais jamais connue.
Je croyais que je souffrais à cause de l’autre, à cause de la séparation, à cause de tout ce qui s’écroulait autour de moi.
Mais en vérité… c’était moi.
C’était ma façon de voir la vie, de réagir, de résister.
J’avais déjà essayé de “changer” avant ça.
J’avais lu, compris, pratiqué un peu.
Puis j’étais retombé dans la routine, dans le confort, dans le sommeil tranquille de la vie ordinaire.
Jusqu’à cette claque.
Cette claque qui te réveille d’un long rêve.
Ce jour-là, je me suis dit une phrase simple :
“Si je ne le fais pas maintenant, je ne le ferai jamais.”
Je ne voulais plus souffrir.
Je voulais comprendre pourquoi tout faisait si mal.
Et surtout, comment vivre sans reproduire sans cesse les mêmes blessures.
Alors j’ai commencé à chercher.
Pas à l’extérieur.
Enfin… si, un peu.
J’ai cherché des explications, des pratiques.
J’ai testé des méthodes, des méditations.
Lu des livres.
Mais tout cela m’a surtout amené à chercher en moi.
J’ai découvert qu’on souffre toujours d’une même chose :
De ne pas s’aimer assez.
De ne pas reconnaître la beauté simple d’être vivant.
De se croire séparé de l’amour, alors qu’on est fait de ça.
Ça paraît abstrait, je le sais.
Mais plus tu me liras au fil des jours, plus tu vas…
D’abord comprendre.
Puis ressentir.
Puis le vivre.
Quand tu comprends que “se sentir Être” est la clé…
Là, tout change.
Tout n’a pas changé en un jour, bien sûr.
Mais jour après jour, un espace s’est ouvert.
Un calme. Une présence. Une vérité simple.
Ce que j’avais perdu, c’était moi.
Et ce que j’ai retrouvé, c’est ce que j’étais depuis toujours.
C’est pour ça que j’écris aujourd’hui.
Pour t’aider à retrouver ce même endroit.
Celui qui ne dépend plus de ce qu’on te fait, ni de ce que tu perds.
Celui qui ne bouge pas, même quand tout s’écroule.
Ce lieu de paix, de joie, de vérité.
C’est le début du chemin.
Avec le cœur,
Laurent