Connaitre le bonheur après un drame personnel ?
Connaitre le bonheur n’a été possible pour moi que parce que j’ai vécu une immense souffrance. Un drame personnel.
Un drame personnel, c’est un évènement dans ta vie qui te bouleverse. Qui remet tout en question. Qui te fait douter de toi, de tes capacités. Qui te fait douter de ta légitimité à vivre cette vie.
Dans l’absolu, il n’y a pas d’évènements plus douloureux qu’un autre. Il y a juste des personnes qui vivent certaines expériences de manière plus douloureuse là ou d’autres s’en sortiront le mieux.
Nous avons tous un seuil de douleur différent en fonction des évènements. Là où une personne souffre et n’arrive pas à connaître le bonheur, une autre ne souffrira pas ou moins. Mais elle sera sur un autre point plus fragile.
Ce qui m’intéresse ici, ce n’est pas l’évènement. Même si dans cet article je vais prendre un exemple (mon exemple). Ce qui m’intéresse, c’est ce moment de bascule ou tout part en vrille parce qu’on vient de se faire larguer, virer de son emploi, exclure d’un groupe, humilié en public, trahi par un proche, que l’on vienne de perdre un proche, que l’on ait eu un accident, une maladie…
Peu importe la raison. Ces drames personnels sont autant de chamboulements et de souffrances que nous connaissons tous à un moment donné dans notre vie.
Ces drames personnels sont des appels à connaitre la vérité sur nous même, à connaitre le véritable bonheur : voici mon exemple et l’histoire de ma vie.
En ce qui me concerne, il y a une chose qui a bouleversé ma vie plus qu’aucune autre, c’est une rupture amoureuse.
Je ne pensais pas que l’on pouvait tomber aussi bas. Ne plus avoir aucun gout à la vie. Je ne voulais plus travailler, voir mes amis ou jouer de la musique (ce que j’adore faire).
Je n’arrivais plus à m’alimenter. Je me souviens de me forcer de manger. Je préparais des pâtes au beurre (je n’avais de toute façon le gout pour aucune cuisine). Les aliments n’arrivaient même pas à entrer dans ma bouche.
Je fumais cigarette sur cigarette. Me servant parfois de la dernière pour allumer la suivante.
Je ne voulais même plus voir mes enfants. J’avais honte, je ne me sentais pas digne d’eux.
Entre colère et humiliation, je voulais m’effacer totalement de mon funeste destin. Je voulais oublier qui j’étais. Et je criais intérieurement de douleur.
Il n’y avait alors, je le pensais, aucune issue. Connaitre le bonheur était impossible, inenvisageable sans cette personne que j’aimais et qui venait de me quitter.
La souffrance était tellement intense, qu’il n’y avait pas trente-six solutions.
Est-ce que je voulais connaitre le bonheur ? Ou est-ce que je voulais rester dans ma misère ? Qu’est-ce que je voulais vraiment au fond de moi ?
Au-delà de mes émotions, de mes pensées, de mes croyances, des évènements de ma vie ?
Qu’est-ce que je voulais vraiment ? Il n’y avait que peu de choix en réalité.
Soit, je quittais ce monde, soit je me laissais aller dans la dépression ou l’alcoolisme.
Mais il y avait une dernière solution que je pouvais mettre en place pour connaitre le bonheur.
Et je vais te la donner.
Quoi qu’il arrive chez chacun d’entre nous, quoi qu’il arrive dans ta vie, il y a toujours en toi quelque chose de vivant. Quelque chose qui veut vivre.
Dans les moments difficiles, ce n’est pas évident d’accéder à cette partie de toi. Pourtant, regarde bien : il y a quelque chose en toi qui sais que tout n’est pas perdu.
Que tu ne vois qu’une partie du film qui se déroule devant toi. Même si tout semble bloqué, figé, tu sais qu’en toi, tout est vivant. Et aujourd’hui, je te le dis. Cette force peut être réveillée.
En tout cas, si tu es au fond du trou, je t’invite à te poser ces 7 questions si tu veux connaitre le bonheur :
- Est-ce que tout est vraiment perdu ?
- Est-ce que je suis sûr à 100 % que le bonheur ne me sera plus jamais accessible (j’ai bien dit à 100 %)
- Est-ce qu’il n’y a pas un truc bizarre dans ce que tu vis et qui m’invite à une compréhension et une réalisation intérieure qui pourrait tout changer ?
- Est-ce que j’ai encore en moi un petit grain de foi en la vie, en moi-même. Un petit grain peut-être très petit et très caché.
- Suis-je vraiment décidé à 100 % de me laisser aller dans la souffrance et la déprime ?
- Suis-je prêt à changer quelque chose, à remuer quelque chose si j’ai la certitude au bout du compte que cela va améliorer ma vie ?
- Ai-je un soupçon de force et d’intention de me sortir de cette souffrance ?
Les étapes pour connaitre le bonheur
Si ces questions te parlent et si tu veux connaitre le bonheur, alors lis bien la suite. Parce que je vais te donner les étapes que j’ai réalisées pour me sortir de mon cauchemar.
Oui, la graine de foi était en moi. Comme une toute petite lumière au fond d’un tunnel bien sombre.
Et je voulais augmenter petit à petit cette lumière. Parce que je savais une chose : quand la lumière est en présence de l’ombre, c’est toujours la lumière qui gagne.
Je réveillais alors cette petite graine d’espoir et de vie qui restait au fond de moi bien caché dans la haine, la peur, la tristesse et la colère.
Et c’est à ce moment-là que j’ai compris que ma vie allait dépendre de comment j’allais me sortir de cette situation.
C’est là que j’ai compris que pour connaitre le bonheur, je ne devais pas dépendre de quelqu’un ou de quelque chose.
Attendre qu’une femme ou un homme te donne le bonheur, c’est illusoire.
D’abord, c’est donner à cette personne une bien grande responsabilité, ensuite, cette mission est impossible pour cette personne.
Car elle a, elle aussi, surement beaucoup à faire pour son bonheur. Et elle n’aura jamais le temps, l’énergie, ni même les moyens de consacrer 24/24, 7 jours sur 7 de sa vie pour le bonheur de quelqu’un d’autre.
Il lui sera de plus impossible de rendre quelqu’un heureux ou heureuse si elle n’arrive pas elle-même à se rendre heureuse.
C’est de toute manière mission impossible. Faire connaitre le bonheur à une personne, lui donner le bonheur, la rendre heureuse est un puits sans fond que tu ne pourras jamais combler.
J’ai donc compris que je ne pourrais jamais rendre quelqu’un heureux, mais aussi que personne d’autre que moi ne pourra me faire connaitre le bonheur.
C’est donc là que je me suis mis en route pour me libérer de tout ce qui me faisait souffrir.
C’est aussi à ce moment-là que pour que je connaisse le bonheur, je me suis mis en quête de comprendre et de vivre ce qu’était véritablement l’amour. Cet amour qui me faisait tant mal.
Et je n’ai pas été déçu. Car la première leçon que j’ai apprise sur mon chemin de renaissance, c’est que l’amour ne fait jamais souffrir. Parce que l’amour libère et te donne une joie sans raison, immense et infinie.
En revanche, le manque d’amour et l’incompréhension de l’amour sont les sources d’une grande souffrance et ne permettront jamais de connaitre le bonheur.
À partir de cette compréhension, j’ai vu les choses d’une manière totalement différentes. Cela m’a fait prendre un virage à 90 ° et les choses ont commencé à changer dans ma vie.
Et pas qu’un peu.
Bien sûr, ce ne fut pas facile.
Mais le chemin était aussi tellement passionnant et magnifique.
En aucun cas, je ne voudrais revenir en arrière. Je remercie aujourd’hui cette période. J’ai une immense gratitude pour la vie qui m’a à un moment donné cette souffrance. Une souffrance qui m’a permis de me réveiller. Et de me mettre sur le chemin de la vérité.
Un chemin que j’avais demandé à prendre plus ou moins consciemment. Et que la vie m’a permis de le faire.
La souffrance a été un choc me permettant de ne pas douter et de me mettre rapidement dans la bonne direction.
La souffrance est un accélérateur pour celui qui veut évoluer, grandir, se réaliser et connaitre le bonheur.
Ce chemin a nécessité des remises en question, une ouverture d’esprit, des recherches et donc des découvertes.
J’ai remis à plat toutes mes croyances et j’ai éliminé toutes celles qui me rendaient malheureux, m’empêchait d’avancer et de connaitre le bonheur.
J’ai changé mes habitudes de faire et de penser en reprogrammant concrètement dans ma vie toutes les habitudes et autres rituels plus ou moins conscients qui ne servaient pas mon bonheur.
Et il y en a eu un paquet.
Toutes ces choses que l’on fait et que l’on se raconte du matin au soir et qui nous poussent à ne pas nous aimer, à ne plus avoir confiance en nous et à nous forger un destin misérable.
Comment j’ai fait pour connaitre le bonheur en mode pas à pas.
Tout cela, je l’ai changé, jour après jour, point par point et pas à pas.
Et puis, j’ai été me découvrir. Dans le premier sens du terme. J’ai enlevé la couverture, la carapace.
Je suis allé à ma propre rencontre pour retrouver mon sourire, ma joie de vivre, ma créativité et bien sûr la joie et l’amour.
Comment, j’ai fait ?
Comme je te l’ai dit plus haut, j’ai d’abord regardé en moi s’il y avait une petite lumière. Face à la souffrance, la question était « suis-je prêt à souffrir ainsi toute ma vie ? ».
La réponse était non. Et cette réponse est un choix qui nous décide à mettre en place le plan qui va nous amener à ne plus souffrir. À partir de là, on cherche les autres options possibles.
J’ai commencé par lire « le pouvoir du moment présent » d’Eckart Tolle.
Puis rapidement j’ai mis en place une méditation quotidienne dans ma vie.
Là, les choses ont déjà rapidement commencé à changer. Mon ex-femme n’en revenait pas. Elle en était même jalouse je pense.
Comment j’ai contourné les difficultés dans mon quotidien ?
Ben oui, parce que des difficultés il y en a eu. Connaitre le bonheur nécessite parfois des petits passages un peu compliqués.
Et puis, il y a la vie qui continue. Le boulot qu’il fallait continuer, une séparation à accomplir matériellement, les enfants encore petits à s’occuper et à éduquer.
La discipline sur la méditation est certainement une de mes principales clés pour tenir. Même durant les journées remplies ou compliquées, je me débrouillais toujours pour méditer, même si je devais le faire au coin d’une rue ou dans les toilettes.
—> Je suivais ce programme précis et je ne m’en détournais pas.
Et puis, il y a une autre règle que j’ai suivie. Cela n’a pas toujours été évident. Parce que mon état émotionnel était très agité. Attiré comme un aimant par la haine et la colère. Le sentiment de revanche. Cette règle, c’était de mettre l’amour toujours au premier plan.
La difficulté pour connaitre le bonheur, c’est de savoir ce que c’était vraiment que l’amour.
Je m’intéressais alors à l’amour inconditionnel. Le propos de cet article n’est pas de te définir ce que c’est que l’amour inconditionnel.
—> J’ai trouvé pour toi sur le web cet excellent article de Lénaïc Pardon qui t’expliques très bien ce qu’est l’amour sans condition.
En suivant les « lois » de l’amour inconditionnel (oui, je mets des lois entre guillemets parce que parler de loi en amour inconditionnel, c’est bizarre), en les comprenant, en les expérimentant, tout devenait plus fluide et lumineux.
Ça n’a pas toujours été simple de se confronter à certaines réalités et croyances que nous avons sur l’amour. Les remises en question sont parfois difficiles à voir et violentes.
Mais cela en vaut vraiment la peine. Car au bout, le cadeau est incroyablement lumineux.
Voilà mon chemin. Ou j’en étais et où j’en suis arrivé.
Aujourd’hui, j’ai vraiment envie de partager tout ça. De te faire part de mon expérience. J’ai écrit un livre (gratuit) qui s’appelle « la mécanique du bonheur » et je partage tous les jours les habitudes que j’ai instaurées jour après jour, pas-à-pas dans ma vie et qui m’ont permis de transformer ma vie.
Pour recevoir mon livre et t’inscrire à mes petites habitudes du bonheur, il suffit de remplir le formulaire sur cette page.
Bien à toi,
Laurent
Chanson : l’amour sans condition
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