Calculer sa vie : le chemin de la peur
Ne plus tout calculer dans sa vie, se laisser aller à de nouvelles expériences, cesser d’avoir peur de tout et de rien pour enfin jouer à la vie.
Voilà ce que je te propose dans cet article : comment faire pour ne plus calculer sa vie et surtout…
Comment faire pour vivre sa vie comme une évidence, pour se laisser guider naturellement sans pensée, sans question ?
Calculer sa vie est le mal de notre monde moderne.
- Nous sommes tout le temps en train de calculer, calculer, calculer…
- Tout le temps en train de vouloir contrôler, contrôler, contrôler, contrôler…
- Tout le temps en train de vouloir prévoir, prévoir, prévoir…
Lorsque je me surprends à tout analyser, à tout vouloir calculer, ma tête finit par exploser.
Je pense que tu connais cela aussi parfois.
- Ai-je fait le bon choix ?
- Dois-je répondre à cette demande ?
- Dois-je aller parler à cette fille ou ce garçon ?
- Quels sont les risques ?
- Quels sont les « pour » et les « contres » ?
- Dois-je me mettre en couple ou pas ?
- Est-ce le bon moment pour ceci ou cela ?
Calculer sa vie c’est questionner la peur.
Tout un tas de questions, des calculs incessants dans la tête qui est sûrement parfois t’empêchent de dormir.
J’en ai vécu des nuits blanches à calculer si j’avais ou pas assez d’argent sur mon compte en banque.
Mais, mais aussi à calculer si je devais rester ou pas avec ma compagne, si je devais changer de métier, comment améliorer une relation avec une personne, etc.
Pire, parfois je calculais qui je devais être ou comment je devais être.
Comment me comporter avec telle ou telle personne (un ami, un collègue de travail, un patron, mes enfants)
Des heures de négociations avec moi-même.
Un mental agité et incontrôlable.
Tout un tas de questions et de calcul qui te coupe de toi-même, qui te coupe du nouveau, qui te prive de nouvelles d’expériences.
Le calcul est ton ennemi.
Imaginez, scénariser, faire le pour et le contre sont des nids à l’inaction.
Bien sûr que parfois cela peut être utile de faire sa colonne pour sa colonne contre. Peut-être tu l’as déjà fait.
Mais il faut le faire quand on est calme, quand on a pas peur, quand on se sent confiant.D’ailleurs généralement, la liste du pour et du contre arrive souvent quand la décision est finalement déjà prise.
Elle est plus là pour poser les choses, et éventuellement rassurer notre mental inquiet.
- Alors, comment faire pour calmer ce mental ?
- Comment faire pour y voir clair ?
- Comment faire pour cesser les négociations interminables avec le mental ?
Avant de te donner quelques pistes, je te conseille de lire aussi cet article sur l’inquiétude sur le blog « le temps de regard ».
Mon invitation aujourd’hui c’est de foncer au lieu de calculer ta vie.
Tu as une envie, un désir, vas-y.
Fais-le.
Ne te pose plus de questions. Fais-le.
Oui peut-être que tu vas te planter, peut-être qu’il y aura un échec à l’arrivée.
Et alors ? Quel est le problème ?
Quoiqu’il arrive, tu es vivant, tu expérimentes.
Tu apprends.
Tu découvres.
Tu vas devenir plus habile à vivre la vraie vie sans la calculer.
Tente le coup, va voir ce garçon ou cette fille même si tu n’es pas sûr que ce soit l’homme ou la femme de ta vie.
Tu n’en sais rien.
Va visiter cette maison même si tu n’es pas sûre de vouloir quitter ton habitation actuelle.
Demande une augmentation, propose un projet, essaye un nouveau sport.
Amuse-toi.
Fais de la vie un terrain de jeu.
Ce que tu risques vraiment à ne plus calculer ta vie ?
Parce que, peut-être qu’en visitant cette maison, tu vas voir ce qu’on appelle un coup de cœur, une révélation.
Cette révélation peut t’amener vers de nouveaux horizons.
Peut-être qu’en demandant une augmentation tu vas te faire renvoyer sur les roses…
Ou te voir proposer un nouveau poste plus intéressant.
Le moindre désir, la moindre petite idée, doit être expérimenté et non analysé.
Le moindre petit désir doit être honoré.
Et tant pis si au bout il y a un échec.
D’ailleurs, si tu agis ainsi, petit à petit, tu ne verras plus cela comme un échec. Et tu auras de plus en plus confiance en toi.
Tu verras cela comme un apprentissage, ou un simple évènement qui ne sera jugé ni en échec ni en réussite.
Attention quand même à ne pas ne me comprendre de travers.
Il s’agit d’être posé lorsqu’on décide de ne plus calculer sa vie.
Il s’agit de répondre à quelque chose alors que tu es déjà dans une certaine paix.
D’où l’importance de cultiver cette paix.
La méditation étant une excellente pratique pour cela.
Parce que je sais ce que tu vas me répondre :
« Oui, mais alors si tout le monde fait comme ça la vie va devenir n’importe quoi ».
L’exemple favori c’est « si je suis en couple et que chacune des deux personnes répond à ses désirs en allant voir ailleurs, ça risque vite de causer des dommages irréparables ».
Attention, je n’ai pas dit de mentir, je n’ai pas dit d’être injuste, méchant, violent ou malveillant.
L’amour, la joie, la bienveillance doivent rester ton guide.
Peut-être que la seule question que tu dois te poser si tu ne calcules plus rien dans ta vie lorsqu’il y a un désir, c’est « est-ce que ça rentre dans mon système de valeurs ? ».
Est-ce que ça répond aux lois de l’amour du respect, de la gentillesse, de la joie et de la bienveillance ?
Car enfin, une fois que ces questions sont répondues, c’est justement la joie qu’il faut suivre.
Toujours suivre la joie.
Et bien sûr l’amour.
Et cela dans tous les domaines de ta vie : amour, travail, amitié, loisirs, relations diverses et variées.
Donc, arrête de calculer ta vie, arrête de négocier, et répond aux désirs et aux défis de la vie.
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Prochain email, demain 9 h.
Laurent