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Les désirs sont-ils vraiment nécessaires ?

avril 7

 avril 7

par PVQZ

J’ai reçu une question intéressante d’Alain à propos du libre arbitre.

Voici son email :
Je l’ai coupé en plusieurs parties pour y répondre clairement.

Bonjour Laurent,

Première partie, c’est pour ma pomme :

Tes mails me nourrissent, me touchent, me remuent parfois, me font souvent réfléchir, voire plus.

Réponse : Merci Alain.

Deuxième partie : Les désirs sont-ils vraiment nécessaires ?

Ton mail sur le désir m’interpelle.
J’aurais envie d’aller plus loin.

Les désirs sont-ils vraiment nécessaires, quand on est en paix, quand on a réalisé que l’on avait déjà tout, que ce n’est pas nous qui faisions ?

Alors, on a juste à accueillir, à goûter ce qui vient, ce qui arrive…

Ma réponse :

Les désirs sont-ils vraiment nécessaires ?

Même en paix, tu ressens le désir. Sans le désir, pas de paix. Car la paix, c’est être la vie tout entière. Et cette vie est un désir par elle-même.


Le désir ne doit pas être entendu dans ce que j’ai décrit comme quelque chose de compulsif.

Je ne parle pas de désirs personnels.

Vous pouvez certains principes de développement personnel pour améliorer votre vie comme dans cet article de Nicolas Sarrasin.

Tout dépend de quel point de vue on se place. Je pense que toi, tu parles du désir de l’égo, du mental ou de la personne.

Je parle du désir de la conscience. Du désir de vivre tout simplement. Et le vrai désir est la paix elle-même. Mais être en paix ne veut pas dire « ne rien faire ».

Si l’on met de côté certains sages qui ne s’alimentent plus, ou peu, et qui ne font plus rien (ils sont rares quand même), la plupart des autres sages sont très actifs.

Et certains sont même très très actifs. Car ils ont le désir de transmettre, d’aider les gens, etc.

Mooji, Ama, mère Thérésa ou le plus connut Jésus Christ sont ou étaient plutôt actif non ?

Les désirs sont-ils vraiment nécessaires ?

Le désir, c’est la vie.

Même si certains veulent parfois arrêter leurs vies, la plupart des gens s’accrochent à la vie.

Les désirs sont-ils vraiment nécessaires : tout le monde s’accroche à la vie.

Pourquoi ? Parce qu’ils sont poussés par un désir de vivre qui ne leur appartient même pas. Enfin pas à la personne en tout cas.

Je le sais, certains mettent fin à leurs jours. Mais la plupart des gens veulent continuer à vivre. Et cela, même si certains sont en très grandes difficultés.

Quelles que soient ces difficultés ou la souffrance, cela reste toujours admirable. Ils veulent la vie. Même malheureuse, même désespérée, même en grande souffrance, leur existence est poussée pour « être » encore et encore.

La vie est elle-même est un désir. Un désir d’exister, de grandir, d’évoluer.

C’est ce désir nécessaire qui crée le mouvement.

Penses-tu depuis le début de la création, depuis cette première petite cellule qui est apparue et qui a commencé à se diviser encore et encore pour donner toute la vie que nous sommes et que nous vivons aujourd’hui…

Penses-tu que là-dedans, il n’y a aucun désir ? Il faut un sacré désir pour arriver à accomplir ce que la vie est devenue aujourd’hui. Une vie intelligente, complexe, ingénieuse, miraculeuse même.

Suite du message de Alain : Les désirs sont-ils vraiment nécessaires pour réussir ?

Hier j’écoutais une interview du courageux Bernard Tapie très malade.Il confiait qu’il n’avait bizarrement jamais rien demandé, on lui avait proposé des sociétés en difficulté à redresser, des chansons, des émissions télé, un poste de ministre, la présidence du club de foot de Marseille….

Vrai totalement ou partiellement, peu importe…
C’est la voie de la sagesse.

Ma réponse :

Il n’aurait jamais pu faire cela s’il n’en avait pas eu le désir le plus fort et le plus profond en lui. Il y a un adage qui dit « j’ai toujours ce que j’ai demandé ».

Consciemment ou pas, tu demandes toujours et tu obtiens à la virgule près. Ça, je sais, ça peut choquer beaucoup de personnes. Surtout quand on se croit victime.

Mais posez-moi des questions sur le sujet. Et je vous répondrais. Ce que dit pour moi Bernard Tapie, c’est que tout ce qui lui est arrivé est arrivé tout seul sans forcer.

Et c’est là le message.

Si ton désir est clair, ancré, sans forcer, s’il est aligné, alors, la vie te le donne.

Il n’y a rien à faire. C’est cadeau parce que la vie est comme cela.

Ce qui bloque…

C’est que justement, nous mettons dans notre désir la notion de « il faut travailler dur », « il faut mériter » ou encore, « je ne suis pas capable » ou bien « il faut du temps », « il faut se battre dur », etc.

Et cela, ce sont aussi des désirs d’une certaine manière.

  • Le désir du mérite.
  • Le désir de prendre du temps.
  • Le désir d’être incapable
    Etc.

Et d’ailleurs, il a dû se dire des choses un peu comme cela. Du moins, il n’a pas dû tout le temps être tout à fait aligné lui non plus.

Il a aussi eu beaucoup d’échecs et de problèmes. Peut-être qu’il s’est laissé emporté par d’autres désirs moins vertueux, par la culpabilité ou tout simplement le besoin de connaitre d’autres défis…

Il serait très intéressant de discuter de son état d’esprit aux différentes étapes de sa vie.

Suite du message d’Alain : quelle caisse prendre au supermarché

Hier, une anecdote personnelle qui a fait écho à ton mail sur le libre arbitre.
En supermarché, se pose toujours le problème pour payer les marchandises dans le caddie.

Quelle caisse vais-je prendre ?

– Celle juste en face de moi qui me tend les bras, mais il y a du monde,
– Celle d’à côté, la caissière n’a pas l’air très dégourdie,
– Celle plus loin, il y a l’air d’avoir moins de monde.

Et je prends cette dernière, mais il y a un problème de code-barre ou de chèque ou de réduction et finalement je passe plus tard que la personne qui a pris la caisse en face de moi au début.

En fait, mon destin était de terminer à la sortie du magasin et j’avais l’impression d’avoir plusieurs solutions plus ou moins rapides de caisse, comme une gare d’aiguillage.

J’ai voulu faire ma propre volonté et je me suis planté.

Ceci est une image qui ressemble à l’image du GPS que l’on peut ne pas suivre, mais qui essaiera de te mener à destination quand même.

Merci encore.

Cordialement,
Alain

Ma réponse : Les désirs sont-ils vraiment nécessaires pour accompagner sa volonté ?

J’adoooore cette anecdote, parce que nous l’avons tous vécu n’est-ce pas ?

Tu dis « j’ai voulu faire ma propre volonté, mais je me suis planté ».

Et si tu ne t’étais pas planté ?

Si justement la vie t’avait parfaitement suivi en te donnant la caisse que tu pensais rapide, mais que tu sais qu’au fond de toi finalement tu vas te planter…

Et qu’elle va mettre plus de temps. C’est ton manque de foi qui te trahit. Parce que tu as douté de ton choix.

Mais surement la conscience, la vie, dans un monde infini de possibilité a actualisé cette expérience pour te montrer que justement non.

Tu n’as pas de libre arbitre. La conscience cherche à comprendre. Ou plutôt à se trouver à travers toi. Elle cherche à se reconnaitre.

Enfin, encore une fois, tout dépend de quel point de vue on se place.

Si c’est de la personne, de l’égo, du mental ?
Si c’est de toi, de la conscience, de la vie, de l’être que tu es.

C’est tout ce que je m’évertue à vous faire connaitre et expérimenter chaque jour à travers mes emails et mes formations.

Pour y arriver, il y a certes parfois besoin de comprendre. Mais cela ne suffira jamais si on ne voit pas aussi cela sans comprendre.

C’est un peu comme regarder une couleur.

On peut à peu près la définir : rouge vermillon clair…mais on ne peut lui donner un nom suffisamment clair pour que quelqu’un d’autre la reproduise (avec les couleurs primaires) à l’identique juste avec une description.
Même très détaillé.

Même si on s’adresse à un peintre chevronné.

La couleur est. Elle n’a besoin d’aucun mot pour être expérimenté et goutté à sa plus juste valeur. Dès que l’on met un mot, on la dénature. Parce qu’on enlève une partie de la réalité et on retire ainsi une partie de l’expérience.

Maintenant, si on enlève à la couleur toute description, toute pensée, tout jugement et qu’on ne fait que la regarder sans la comprendre…

Alors, nous connaitrons un gout et une paix hors du commun. Et une personne qui aura juste quelques petites connaissances sur le mélange des couleurs primaires pourra, avec des tubes de peinture, reproduire la couleur à l’identique.

Merci Alain, d’avoir nourri cet email,

Laurent Macha

PS : Pour passer de celui qui veut comprendre et tout décrire à celui qui voit en direct (comme je l’explique pour la peinture), il y a une méthode simple que je te propose :

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